Genèse et fondements d’Azimut35


Le signe du Poissons dans « La Condition solaire »

Ce texte inspiré de « La condition solaire » de Jean-Pierre Nicola propose une analyse synthétique du signe du Poissons. La thèse principale est que le Poissons représente une force d’inhibition extinctive, c’est-à-dire une énergie qui dissout le conditionnement et les structures du monde matériel pour permettre un contact avec l’absolu.

La Force d’Inhibition Extinctive (F-)

Le Poissons, en tant que force d’inhibition extinctive, agit comme un déluge qui dissout le Moi et les règles conventionnelles du monde. Cette dissolution n’est pas une faiblesse, mais une force qui rend le sujet indifférent aux valeurs sociales et aux apparences. Vue de l’extérieur, cette indifférence peut être interprétée à tort comme de l’apathie ou de la mollesse. En réalité, le sujet Poissons se réalise dans un monde d’errances et d’illogismes, car il est en quête d’un absolu qui se trouve au-delà du conditionnement.

Cette force peut s’exprimer de manière extrême, par exemple à travers un amour qui dépasse la simple relation de couple, prenant des formes d’oblatitivité (don de soi absolu) ou de masochisme « sublime » (une souffrance qui conduit à une vie spirituelle plus intense). De même, l’agressivité du Poissons est insaisissable et indirecte, agissant comme une « guerre totale » qui utilise des voies inattendues. Le Poissons est « partout et nulle part » et son adaptation apparente aux milieux n’est qu’un signe de son indifférence profonde envers les catégories sociales.

Cette désagrégation du cadre conditionnel est un premier pas vers la satisfaction d’une aspiration absolue de l’être. Le Poissons idéal, le « Poissons miracle, » est celui qui se réalise dans les situations les plus inextricables, passant à travers les difficultés là où d’autres échoueraient. Le texte assimile ce processus au concept ésotérique de « réunification de l’absolu avec lui-même » et à la « fusion avec l’âme universelle ».

L’Inertie d’Inhibition (L-) et le Sens des Contraires (SC)

Les deux pôles du Poissons : la nébuleuse, qui représente le flou de l’inhibition, et le Cosmos organisé, qui illustre l’inertie d’inhibition. Ce deuxième état correspond à un Poissons plus stable, dont l’inertie peut conduire à un dépouillement ascétique ou, sur un plan intellectuel, à des constructions originales. Cette inertie est le facteur « schizoïde » du comportement, capable de mener à la fois à un détachement total (le Nirvana) et à une opiniâtre construction masquée par une apparence décousue.

Le signe du Poissons

Une des clés de la psychologie du Poissons est sa capacité à « nager entre deux eaux », c’est-à-dire à se maintenir entre deux courants contraires. Cette force est souvent mal comprise, car elle est perçue comme une fuite ou de l’équivoque, mais elle est en réalité une qualité maîtresse pour naviguer dans un monde complexe. Cette exclusion des contraires permet au Poissons de se maintenir en dehors des rapports de comparaison, s’affirmant dans une authenticité qui le rend parfois incompréhensible.

La Phase Égalitaire (PE) et le Type Faible

Le Poissons peut théoriquement réintégrer un état d’équilibre et de calme, symbolisé par une « grande paix ». Ce type de Poissons est rare et capable de s’accorder parfaitement à l’intensité des stimulations. Cependant, pour la plupart des individus, cette phase égalitaire peut conduire au nihilisme et à une interprétation « plane » du monde.

Le « type faible » du Poissons se caractérise par une faiblesse d’excitation et de dépense (f+). Ce manque d’énergie se manifeste par des afflictions morales, un manque de pouvoir de réalisation et un sentiment d’incommunicabilité. L’individu peut être passif, paresseux, voire physiologiquement impotent. Dans ce cas, il peut soit adopter un style de vie lymphatique, axé sur la satisfaction sensuelle et la libido, soit développer une sensorialité introvertie, créant un « carnaval d’impressions » intérieures.

La Vitesse d’Excitation Inadaptée (v+)

La vitesse d’excitation inadaptée (v+) est une autre caractéristique du type faible, bien qu’elle soit généralement masquée par la faiblesse d’excitation. Elle se manifeste par des accès d’agitation fiévreuse, des crises de nerfs et une tendance « hystéroïde ». Cette instabilité d’humeur et d’attitude est la conséquence de la confrontation entre une imagination extravagante et un faible pouvoir de réalisation. Cette vitesse d’excitation peut aussi se traduire par des sentiments d’infériorité.

En somme, l’analyse du Poissons est complexe et multifacette. C’est un type psychologique qui, à son plus haut niveau, est capable de transcender le monde matériel pour s’unir à l’absolu, mais qui, à son plus bas niveau, peut se perdre dans l’incommunicabilité, le nihilisme et les troubles psychologiques. Le Poissons est un paradoxe vivant, capable de contenir en lui le chaos et le cosmos, la faiblesse et une force inattendue.


Le signe du Bélier dans la « Condition solaire »

Ce texte synthétise la description du signe du Bélier telle que présentée par Jean-Pierre Nicola dans son ouvrage La Condition solaire (1964)

Le Bélier, archétype de la force d’excitation

Le signe du Bélier peut être décrit selon deux profils principaux : le type fort (force d’excitation dépense, ou F+) et le type faible (faiblesse d’inhibition extinctive, ou f-). L’excitabilité du Bélier est perçue comme un élan naturel et spontané, une force qui ne dépend pas d’un objectif prémédité. C’est l’acte pur, le « réflexe », qui définit ce signe. Le Bélier se construit à travers l’action, l’impact de ses choix, quitte à se brûler les ailes. Son essence est une quête permanente de nouveauté, une rébellion innée contre les conventions et le passé. Sa jeunesse d’esprit le pousse à rejeter l’héritage ancestral pour préserver l’originalité de chaque individu et s’opposer à l’uniformisation collective.

le signe du Bélier
Sa sensibilité est à fleur de peau, le monde extérieur le touche intensément, lui donnant un sens aigu de la présence, à la fois pour lui-même et pour autrui. Il est le héros impulsif, le paladin qui se lance dans des causes désespérées sans calcul moral, motivé par un besoin fondamental de répondre à un défi. Son sacrifice est une forme de « dépensivité », une consommation de son énergie vitale dans une succession d’exploits, jusqu’à l’épuisement. Ce n’est pas un altruisme réfléchi, mais une preuve de son existence. Cette volonté d’abnégation peut devenir intrusive, le Bélier agissant pour « sauver » les autres, même si ceux-ci ne lui ont rien demandé. Le texte compare cette nature au mythe du Christ rédempteur, symbolisant un échange d’identité et de valeurs (l’avoir contre l’être), où le Bélier ne recherche aucune réciprocité. Pour lui, le sacrifice est une fatalité nécessaire à l’ascension, un prix léger à payer pour atteindre un ordre supérieur et se réaliser pleinement.

Dans ses relations, le Bélier, caractérisé par des perceptions fortes et un naturalisme instinctif, est enclin à marquer ses partenaires. Un amour sans « stigmates » n’est pas un véritable amour à ses yeux. Son approche du monde est à la fois globale et primitive, reposant sur des lois instinctives malgré sa conscience d’être un « homo sapiens ». La progression vers le Taureau peut le transformer en « chercheur de sensations », expert en prouesses physiques.

La vitesse d’excitation et le sens des contraires

La vitesse d’excitation (V+) est une autre caractéristique forte du Bélier. Il est enclin à la « surtension » et au déséquilibre. Le texte fait un parallèle avec la manie ou la cyclothymie, illustrant un goût pour l’excès : couleurs vives, modes excentriques, et des humeurs versatiles, passant de la gaieté tapageuse à la mélancolie. Cette instabilité affecte son entourage.

Sur le plan intellectuel, la vitesse d’excitation favorise la créativité et le génie spontané, mais aussi la « fuite des idées ». Son style de pensée est direct, fait de déclamations et d’images contrastées.

Le sens des contraires (SC) chez le Bélier est dénué de nuances. Son intellect procède par exclusion immédiate : « tels sont mes amis, tels mes ennemis ». Il n’y a pas de compromis, seulement une division binaire, qui peut mener à des « voltes-faces » successives ou des revirements fanatiques.

La phase égalitaire et le type faible

La phase égalitaire forte (PE) est une perte d’équilibre où les polarités se confondent. Le Bélier réagit de manière uniformément positive, agressivement, même lorsque la situation exige un retrait. Il peut mal interpréter les conseils comme des menaces et les gestes d’amitié comme des hostilités. Cette attitude, souvent ponctuelle, peut devenir un trait de caractère permanent, parfois adapté à certains rôles sociaux (militaire, etc.).

Le type faible (faiblesse d’inhibition extinctive, ou f-) est marqué par le désordre et l’imprécision. L’impulsivité, la révolte, et le manque de contrôle sont manifestes. Ce profil est associé à la planète Uranus, symbole de l’explosion. Le Bélier faible ne sait pas se retenir, il est incapable de refouler ses émotions ou de se méfier des autres. Il est naïf et s’emballe facilement, accordant un crédit aveugle à ses premières impressions. Il a du mal à perdre, à reculer ou à ignorer les affronts, ce qui le rend vulnérable à la réalité.

Ce manque d’inhibition peut se traduire par une « fixation à l’adolescence », où les impressions de l’enfance restent vives et façonnent sa personnalité. Le Bélier faible a la logique, la candeur et les querelles d’honneur d’un enfant, mais aussi son agressivité. Cette immaturité peut le pousser à s’engager dans des causes chimériques, à défendre l’impossible.

L’intuition, chez le Bélier faible, est une fonction psychologique qui se confond avec la pensée ou le sentiment. Ses jugements sont souvent arbitraires, servant à protéger ses a priori affectifs. Il peut intellectualiser ses émotions ou ses intuitions, les considérant comme des faits démontrés. La confusion entre intuition et sentiment peut aussi l’amener à s’attacher sentimentalement à des figures qu’il idéalise et qu’il investit d’une dimension mythologique.

Inertie et schizoïdie

Enfin, la lenteur d’inhibition inadaptée (l-) correspond à une inertie et une intolérance au changement. Le Bélier faible refuse de s’intégrer, de plier ou d’assimiler son environnement. Il se caractérise par une certaine raideur et une intolérance. Contrairement au Bélier fort qui se rebelle contre le passé, le Bélier faible est envoûté par un romantisme nostalgique, s’attachant à des valeurs « mortes » comme les civilisations anciennes ou des souvenirs personnels.

Le texte associe cette inertie à la schizoïdie, manifestée par des bizarreries, des sautes d’humeur, et des actes impulsifs. La combinaison d’une faiblesse d’inhibition et d’une inertie d’inhibition (f- L-) chez le Bélier faible explique un schéma de comportement fait d’impétuosité destructrice, de scandales et de coups d’éclat, souvent motivé par l’ennui et le besoin d’échapper à une impasse.


Le signe du Taureau dans la « Condition solaire »

Ce texte synthétise la description du signe du Taureau telle que présentée par Jean-Pierre Nicola dans son ouvrage La Condition solaire (1964)

Force d’inhibition et pragmatisme du Taureau

Le Taureau est un signe zodiacal qui se distingue par sa prudence et sa gestion mesurée de la vie, en opposition à des signes plus impulsifs. Il représente une force d’inhibition, une capacité à se protéger des excès extérieurs et intérieurs. Cette tendance se traduit par une fermeture au monde extérieur et une volonté de ne s’ouvrir qu’à ce qui lui est agréable ou utile. Son réalisme le pousse à ralentir les élans trop vifs, à tempérer les enthousiasmes, et il préfère l’économie des efforts à la dépense inutile.

Cette prudence ne l’empêche pas de poursuivre ses propres objectifs, même s’ils peuvent sembler chimériques, car sa volonté de réaliser prime sur un simple pragmatisme. Il possède une patience et une endurance remarquables, lui permettant de rester fidèle à ses convictions et ses sentiments sur le long terme. Le Taureau se méfie des succès faciles ou « spontanés » ; il valorise ce qui a résisté à l’épreuve du temps et des difficultés. Il a du mal à accorder sa confiance et son estime aux autres, qu’il perçoit souvent comme frivoles.

Signe du Taureau

Concentration et désir profond

Le Taureau est doté d’une forte capacité de concentration, qu’il doit à un mécanisme d’induction négative. Cela signifie que lorsqu’il se passionne pour quelque chose, il met de côté tout le reste. Cet entêtement et cette focalisation expliquent sa fidélité, son dévouement, et parfois ses colères. Il n’a d’entendement que pour son point de vue et sa raison, ce qui le rend peu ouvert à la contradiction.

Sa capacité de travail est immense, car elle est nourrie par une énergie instinctive, celle du désir. Cet effort, fondé sur une passion ou un intérêt majeur, lui confère d’énormes réserves. Cette concentration peut toutefois le mener à une certaine superficialité, en le fixant sur des détails au détriment de l’ensemble, ou à une attitude bornée. La force du Taureau réside dans cette orientation exclusive de son énergie. Si l’objet de sa passion venait à disparaître, il serait dépossédé de sa raison d’être, au point de sombrer.

Vitesse d’excitation et paradoxe

Contrairement à son image de lenteur, le Taureau possède une vivacité sous-jacente, une vitesse d’excitation qui est masquée par sa force d’inhibition. Ce flux souterrain peut le rendre cyclothymique, capable de grandes verve et pléthore, mais aussi de morosité. Lorsque son inhibition lâche, ses émotions peuvent se déchaîner, justifiant des traits de caractère comme la plasticité. Le rapport entre son inhibition et son excitation détermine son tempérament :

  • Inhibition dominante : le Taureau est contrôlé, calme et parfois dépressif.
  • Inhibition bien gérée : il est placide, bon vivant et organisé.
  • Tension entre les deux : il est sujet à des accès de colère.

Sens du dosage et phases paradoxales

Le Taureau est habile dans l’art du compromis et du dosage. Son sens des dosages l’aide à faire face à l’adversité et à maintenir ses objectifs en s’adaptant aux aléas de l’environnement. Il sait faire la part des choses, sacrifier l’accessoire pour préserver l’essentiel. Ce trait peut le rendre rusé ou, dans ses formes les moins nobles, sophiste.

Le Taureau est également sujet à des phases paradoxales, où de faibles stimulations peuvent provoquer des réactions disproportionnées. Cet aspect, souvent lié à une idée fixe (jalousie, avidité), l’amène à surinterpréter les signaux les plus insignifiants pour justifier ses positions. Il peut ainsi « lire entre les lignes » et transformer un détail en une montagne, bien que, dans ses formes les plus développées, cette capacité lui permette de discerner les motivations profondes.

Faiblesse et lenteur inadaptée

Dans ses formes les plus faibles, le Taureau peut tomber dans la paresse, l’indifférence ou la fatigue anticipée. Sa faiblesse d’excitation le rend sujet à la cristallisation de ses attitudes. Il a du mal à se détourner d’une voie déjà tracée, à transposer un jugement ou à changer de perspective, car la richesse de la « distraction » lui fait défaut. Cette inertie peut le rendre borné, utilitaire et incapable de s’élever.

Enfin, une lenteur d’inhibition inadaptée peut transformer le Taureau en un « monstre » égocentrique, incapable de tisser des liens ou de s’ouvrir aux autres. Il s’enferme dans son égoïsme, ses accès d’humeur sont rares mais spectaculaires. Cet état peut mener à une forme de schizoidie, où il cache une nature asociale derrière une façade vertueuse. Le mythe de Thésée et du Minotaure illustre ce paradoxe : le Taureau peut être soit un Thésée, capable de naviguer son labyrinthe avec l’aide de l’amour, soit un Minotaure, prisonnier de son égoïsme dévorant.


Le signe des Gémeaux dans la « Condition solaire »

Ce texte synthétise la description du signe du Taureau telle que présentée par Jean-Pierre Nicola dans son ouvrage La Condition solaire (1964)

Le Gémeaux : Un type fort, dominé par l’excitation et la dépense (F+)

Le Gémeaux, signe d’Air et de Mercure, est caractérisé par une énergie diffuse et une grande force d’excitation. Il est à l’opposé du Taureau : là où l’un se ferme, l’autre s’ouvre, dissipant les barrières de l’inhibition. Son essence est le mouvement perpétuel, la métamorphose et l’expansion. Ce mouvement n’a pas de centre stable, il est fait de lignes brisées plutôt que d’un chemin unique. Il incarne une soif de liberté qui se traduit par une volonté constante de se défaire des contraintes et de se réinventer.

Cette énergie se manifeste par une perception polyphonique du monde, une capacité à en saisir la complexité et les nuances. La découverte devient curiosité, l’innovation se mue en ingéniosité. Le Gémeaux excelle dans le domaine de la communication et du partage d’informations, il est le médiateur qui rend familières des données étrangères. Il a un talent pour la transmission, la persuasion et la vulgarisation. Sa faculté maîtresse est la sensation abstraite, qui le porte à percevoir le monde comme un spectacle pour l’esprit, se souciant plus de l’apparence des choses que de leur utilité pratique.

Le signe des Gémeaux

Vitesse d’excitation et adaptabilité (V+)

La vitesse d’excitation du Gémeaux le rend remarquablement mobile et versatile. Il a une capacité extraordinaire à s’adapter à toutes les situations, à nouer et défaire les liens facilement. C’est un personnage aux multiples facettes, qui aime jouer différents rôles et explorer de nombreuses possibilités. Son esprit est en constante ébullition, il invente, fabule et mêle l’imaginaire au réel, ce qui le rend parfois imprévisible et même inconsistant. Cette énergie sans entrave peut être à la fois sa force et son danger, le menant à une agitation sans fin.

Sens des ensembles et ambivalence (SE)

Le Gémeaux est le signe de l’association et de la synthèse. Contrairement à l’idée de dualité, il est le trait d’union qui relie les contraires. Il a le talent d’intégrer l’ennemi, d’assembler des idées opposées pour en faire un tout. Il peut être un habile conciliateur ou, à l’extrême, un virtuose des acrobaties verbales. Sa capacité à se donner à une équipe tout en étant insaisissable dans ses relations personnelles révèle une nature complexe et paradoxale. Dans ses formes les plus nobles, cette capacité à embrasser la totalité des choses en fait un véritable humaniste, capable de transcender les écoles et les doctrines.

Phase ultra-paradoxale (PU)

Le Gémeaux est un signe ultra-paradoxal, capable d’inverser les fonctions pour s’adapter à l’absurdité du monde. Il est prêt à choisir le néfaste ou l’interdit, à explorer les recoins non-conformes de l’existence. Cette phase se caractérise par une grande ambivalence et une acceptation sans limite du milieu extérieur. Il peut être enclin à la mystique de l’échec, considérant l’échec comme une fin en soi. Sa capacité d’emprise active le rend apte à l’imitation et à agir par procuration. Il est doté d’une grande finesse de ses sens et de son intellect, qui se manifeste souvent par une maîtrise du langage et un sens aigu de la subtilité.

Faiblesse et manque d’inhibition (f-)

Dans ses formes les plus faibles, le Gémeaux souffre d’un manque d’inhibition extinctive. Il ne se révolte pas, il s’abandonne. Il se livre facilement, s’étale en public et est extrêmement suggestible, tel un « écho du dernier son de cloche ». Ce manque de retenue le rend dépendant des fluctuations ambiantes, et il peut être victime de l’envie, incapable de se détacher des autres. Il a souvent une attitude de mépris envers le monde matériel, le réduisant à de simples symboles. Il peut avoir un talent pour l’improvisation intellectuelle, mais cette faculté risque de le rendre incohérent, ses jugements variant au gré de l’instant.

Lenteur d’inhibition inadaptée (l-)

Le Gémeaux faible est le « nerveux » du zodiaque. Sa lenteur d’inhibition l’empêche de récupérer, le rendant instable et agité. Contrairement au Taureau qui résiste passivement, le Gémeaux s’agite sans but. Il est le signe de l’irretenue, une combinaison d’inhibition faible et inerte qui le rend vulnérable à la sur-stimulation externe et interne.